Un espoir
s’est tu, une opinion progressiste se retrouve orpheline. De plus en plus de médias
issus des services publics sont continuellement attaqués, accusés de
complaisance envers ces mêmes forces progressives.
L’initiative
« No Billag » visant le démantèlement de la SSR et la mise à mort de
nombre de radios et de tv privées ambitionne de ne permettre qu’aux plus
fortunés de diriger les mass médias, et ouvrira tout grand les portes aux opulentes
chaînes privées étrangères.
Le SSM –
Syndicat suisse des mass médias précise d’ailleurs que : « Si l’initiative « No
Billag » était appliquée, le public suisse n’aurait accès qu’aux offres de
médias profitables économiquement. Pour les quatre petits marchés linguistiques que comprend la
Suisse, cela signifierait la fin sans alternative de l’offre de programme
actuelle et l’appauvrissement de la production médiatique et de la
diversité. »
Lorsque l’on
sait que cette initiative est née entre autres à l’instigation de Natalie
Rickli, conseillère nationale (UDC/ZH), et responsable des affaires publiques
de Goldbach Media - les publicités suisses diffusées chez nous sur les grandes
chaînes étrangères, TFI, M6 pour les francophones, c’est eux - on est en
droit de se poser des questions. Démanteler la SSR c’est avantager grandement
leurs « petites affaires ». Bizarre, qui a dit bizarre ?
Pensez-y lorsque vous serez appelés aux urnes. Nous y reviendrons.
Mais, la prudence
étant de rigueur, peut-être que les Suissesses et les Suisses décideront que
les résultats des dernières votations n’étaient pas qu’un feu de paille. La
déculottée de RIE III et le plébiscite qu’a obtenu notre camarade Ada Marra sur
la naturalisation facilitée des jeunes étrangers de troisième génération doivent
en être la pierre angulaire. Augurons que de nombreux abstentionnistes
reprennent confiance en la démocratie. Cette nouvelle force est notre
espérance. De nombreux scrutins, oh combien importants nous attendent. Il en va
de la survie de notre système social et de retraites.
Voter, mais
élire ; ces majorités toujours trop à droite ne doivent plus exister. Nous
avons toutes et tous les moyens de renverser la donne. Notre démocratie est
notre plus grande richesse, le temps est venu...
Nous étions
plus de mille, samedi 18 février sur la Place du Scex à Sion, à nous lever et à
rejeter la bête immonde. Le temps est aussi venu…
NO PASARAN
Jean-Pierre Bodrito
Conseiller général
Sion
La "Voix des partisans" le peuple.VS du 24 février 2017
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