vendredi 14 janvier 2011

WANTED la liberté d’information, morte ou vive.

Il me vient en mémoire les vieux westerns de mon enfance où on y voyait des affichettes promettant des récompenses substantielles à qui pouvait fournir des informations, ou mieux, capturer les bandits locaux. WANTED, mort ou vif que c’était écrit. La délation était née.
 
Tout au long de l’histoire des « recherchés » célèbres  on su résister aux traques les plus serrées. Dans un ordre aléatoire je citerai Bonny and Clyde, Landru, Saddam Hussein, Ben Laden…  Chacun, dans son domaine de prédilection a excellé, et leurs captures furent ardues, Oussama Ben Laden ayant même réussi pour l’instant à déjouer les nombreuses traques menées contre lui. Le FBI tient même à jour une liste des 10 criminels les plus recherchés.

Je passerai ici sous silence les grands criminels qui ont su tout au long de leurs carrières jouir d’immunités scandaleuses, tels qu’Ariel Sharon, Pinochet, Georges W Bush, Staline… la liste n’étant malheureusement pas exhaustive.

Mais un cas me turlupine, un cas qui est même drôlement contemporain ou actuel. Il s’agit de la traque universelle à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. Ce ressortissant australien qui a fait son entrée en 2010 dans le palmarès des 68 personnes les plus puissantes du monde, tenu par le magazine Forbes est devenu la hantise des gouvernants de ce monde. Sarah Pallin a même appelé à son élimination physique.  Des moyens considérables sont employés pour rendre « hors jeu » Assange et les siens, y compris les ridicules fermetutes de ses comptes PosFinace ou PayPal. Amazon a été « prié » de ne plus héberger ses serveurs, et depuis tout récemment, Facebook et Twitter subissent des pressions afin qu’ils cessent de relayer WikiLeaks.  Il ne s’agit plus de traque, mais d’une chasse aux sorcières.

Assange et ses collègues, il est vrai ont utilisé et continuent à utiliser une arme de destruction massive ; une arme qui révèle des décennies de compromis douteux, de sauteries au sein de l’aristocratie financière et patronale, de non-droits élevés en raison d’Etat de tous bords idéologiques, du grand n’importe quoi. Cette arme c’est la divulgation de la Vérité, preuves à l’appui.

Alors au-delà de WikiLeaks, ce sont tous les organes d’informations qui sont visés, des plus grands aux plus petits. Et le tout petit Peuple valaisan en fait partie. J’en appelle alors à TOUS nos confrères, de choisir leur camp. Etes-vous du côté de la Vérité ou mangez-vous de ce pain là?

Jean-Pierre Bodrito
Conseiller général
Député-suppléant
Sion


"La Voix des partisans" Le Peuple valaisan du 13 janvier 2011

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